Musique
La musique et la danse
La musique polynésienne englobe ici l'ensemble des îles formant le périmètre polynésien et inclut les îles Cook, Tuvalu, Tonga et la Polynésie française ; bien que proche, elle se distingue de la musique maorie de Nouvelle-Zélande. Cette musique est essentiellement vocale, ou axée sur l'accompagnement percussif tel celui de la danse tahitienne, le tamure ou l'ote'a.
Il existait certainement des chants sacrés et des chants de travail avant la venue de James Cook, mais il n'en reste que des bribes. Avec l'arrivée des missionnaires, un genre nouveau de polyphonie a été adopté.
Les premiers navigateurs arrivant en Polynésie ont décrit la lascivité et l'érotisme des vahine dansant le tamure, depuis le tamure s'est internationalisé.
Les himenes
Ce sont des chœurs issus du métissage entre les anciens chants polynésiens et les cantiques protestants anglais apportés par les missionnaires.
Il y en a de trois sortes :
1 himene tarava
2 himene ru'au
3 ûte paripari
Les deux premiers sont des hymnes poétiques dédiés à des dieux, des héros, des rois ou des animaux. Bien que chantés dans le cadre de la liturgie protestante, ils le sont aussi lors de la fête du Heiva i Tahiti. Chaque île a des variantes spécifiques.
Le ûte est un chant pour deux ou trois, accompagné d'un orchestre traditionnel et d'un ukulele ou d'une guitare.
Le pupu himene rassemble jusqu'à 80 chanteurs, et sa polyphonie a six ou dix voix superposées.
Les hymnes protestants se retrouvent aussi à Tonga (hiva usu, himi et anitema), aux îles Cook (imene tapu, imene tuki, imene metua).