Tahiti et Moorea en alerte rouge en raison d'un cyclone

Les îles de Tahiti et Moorea ont été placées en alerte rouge à partir de 18h00 mercredi (heure locale, 7h00 jeudi à Paris et 6h00 GMT), en raison du cyclone Oli, selon le Haut-commissariat.

A partir de 21h00 (10h00 de Paris, 9h00 GMT), tout déplacement sera interdit sur ces îles. Plusieurs habitations en bord de mer et aux embouchures des rivières ont été inondées.

  Les touristes qui devaient prendre un avion dans la journée depuis Bora Bora ont tous été rapatriés dans des hôtels. Selon la mairie de l'île, ils seraient près de sept cent.

Le cyclone, qui est passé jeudi matin à proximité des îles de Bora Bora, Maupiti et Raiatea, dans l'archipel des Iles Sous le Vent, en Polynésie française, a détruit plusieurs habitations, sans faire de victimes, a-t-on appris auprès des municipalités de Bora Bora et Raiatea.Le cyclone s'est rapproché de Raiatea, l'île la plus peuplée de l'archipel des Iles Sous le Vent. "Des pontons ont été détruits, un autre a coulé, des poteaux électriques ont aussi été arrachés et nous n'avons plus d'électricité", a déclaré à l'AFP Dominique Goche, adjoint au maire de Raiatea.

Le cyclone devrait toucher Tahiti, l'île la plus peuplée de Tahiti, dans la nuit de mercredi à jeudi (jeudi dans la matinée, heure de Paris.)"Je ne peux plus recommander de monter sur son toit désormais pour l'attacher, c'est trop tard. Je ne peux pas augurer du nombre d'interventions que nous allons devoir faire, mais c'est dommage pour les habitations précaires de n'avoir pas suivi les consignes : les toitures sont souvent mal fixées et tout va partir", a déclaré le colonel Maxence Jouannet, directeur de la Sécurité Civile."Avec l'effet relief, on s'attend à Tahiti à des vents moyens de 100 km/h et des pointes à 150 km/h, et à des vagues de 6 à 7 mètres", a précisé Magali Charbonneau, directrice de cabinet du Haut-commissaire.

Les 18 personnes qui résidaient à Tetiaroa, l'atoll de Marlon Brando situé au nord de Tahiti, ont été évacuées par un hélicoptère de l'armée. Elle s'étaient réfugiées dans un container, à 300 mètres de la mer, mais ont prévenu les secours qu'elles n'étaient plus en sécurité. (source les éco )